Et si l’on définissait l’IoT ?

Et si l’on définissait l’IoT ?
Et si l’on définissait l’IoT ?

Parmi les nouvelles technologies, nous entendons souvent parler de l’IoT. L’abréviation d’Internet of Things, se traduit en Français par Internet des Objets. Mais sans s’y confronter de près, il n’est pas forcément évident de comprendre ce qui se cache derrière ces mots. C’est d’autant moins évident que la terminologie utilise des mots très génériques Objet et Internet, et qu’ils laissent place à différentes interprétations.

En quoi consiste l’IoT ?
Le côté générique des mots n’est pas un hasard : il permet d’exprimer la variété des objets concernés, le grand nombre de technologies qui les constitue et l’interminable liste des applications les utilisant. Si l’on cherche à interpréter le sens, il y a derrière cette expression l’idée de connecter, de fournir un moyen de communication, tous types d’objets y compris ceux qui par essence ou par origine n’en n’ont pas la faculté. Le but étant au final de remonter des informations liées directement à l’objet.

La notion d’objet est très large car elle regroupe potentiellement tout : thermostat, compteur électrique, bracelet, drone, caméra vidéo, sonnette, brosse à dents, télévision, etc. Les seuls objets ne faisant potentiellement pas partie de l’IoT sont les équipements intégrant cette capacité de communication par l’origine même de leur création (ordinateurs, tablettes, smartphones).

La notion d’Internet peut quant à elle générer une interprétation différente du type de communication donnée à l’objet. En effet, Internet renvoie pour le plus grand nombre d’entre nous à l’idée que tout le monde peut y accéder depuis n’importe où, via un ordinateur ou un smartphone, comme l’on peut accéder à un site Internet. Si cela peut être le cas avec les caméras de vidéosurveillance par exemple, dans la majeure partie du temps l’objet n’est pas accessible sur le Web. Ce qui n’est pas le cas des données qu’il fournit : elles sont disponibles sur Internet grâce à des équipements plus ‘spécialisés’ qui servent d’intermédiaires. Nous pouvons prendre l’exemple du bracelet connecté qui ne peut communiquer qu’avec un smartphone. Ce dernier rend les données accessibles sur Internet au travers de serveurs hébergés dans le Cloud.

Un domaine déjà connu de l’entreprise
L’IoT, ou plus précisément la volonté de faire communiquer des objets, existe depuis longtemps. Au départ au travers d’une connexion filaire, puis via une carte SIM et son réseau 2G/3G. C’était alors principalement réservé au monde de l’entreprise et connu sous la terminologie M2M (Machine-to-Machine). Aujourd’hui la tendance s’inverse et il y a beaucoup d’applications du grand public qui utilisent des objets connectés comme la domotique et les wearables.

Enfin, il semble difficile de réduire l’IoT aux objets seuls. En effet, l’IoT repose également sur tout un écosystème indispensable au fonctionnement afin que les informations puissent être exploitées. Le hardware pour faire l’objets ou son capteurs, protocoles de communications pour remonter les données, plateformes pour collecter, stocker les données et des applications pour les exploiter et les afficher. Autant d’éléments qui sont souvent considérés comme faisant partie intégrante de l’IoT.

Jérémie PAPPO
Jérémie PAPPO

Responsable innovation

Jérémie PAPPO est Responsable Innovation chez Hub One. Le sport et la technologie sont ses principaux centres d’intérêts. Ancien handballeur de compétition, ce sport est selon lui, un bon moyen de se dépenser et d’aller au-delà de ses limites. De nature curieux, il aime découvrir de nouveaux objets. L’idéal pour lui étant de pouvoir expérimenter toutes ces nouvelles découvertes une fois avoir compris leurs fonctionnements. Son gadget préféré ? Sa montre connectée. Convaincu des progrès en termes de nouvelles technologies, il espère prochainement, en dénicher un nouveau dont il sera encore plus addict !
Pour garder une longueur d'avance, abonnez-vous

Besoin de plus d'informations