La cybersécurité se définit comme l’ensemble des moyens utilisés pour assurer la sécurité des systèmes et des données informatiques, aussi bien des Etats, des entreprises ou des particuliers.
Les moyens mentionnés peuvent prendre différentes formes, de la formation des collaborateurs pour la défense face aux attaques à la simple sensibilisation aux risques, en passant par des audits internes afin de tester la résistance des systèmes ou l’intégration de logiciels permettant de mieux se protéger.
Le budget fixé par l’Etat pour le développement de la cybersécurité en France a été réparti de façon à couvrir tous les aspects de la cybersécurité stricto sensu, mais également permettre l’émergence d’une unité au sein des acteurs principaux de ce milieu.
La majorité du budget de l’Etat dédié à la cybersécurité sera dirigé vers la recherche et le développement de solutions souveraines innovantes.
Le but de ces efforts est de garantir le maintien de la maîtrise sur les technologies d’avenir en cybersécurité. Ce sont au total pas moins de 515 millions d’euros (dont 290 millions de financements publics) qui seront alloués pour la réalisation de cet objectif.
Le développement concerne aussi l’environnement start-up, qui se verra attribuer la somme 200 millions d’euros. Cet argent servira à financer l’écosystème français, dans le but de voir émerger trois « licornes » françaises (start-ups valorisées à plus d’1 milliard d’euros).
L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), quant à elle, bénéficiera d’un budget de 136 millions d’euros destiné à renforcer la sécurité des systèmes d’informations des services publics.
La mission de l’ANSSI sera entre autres de réaliser un état des lieux pour évaluer les risques liés à la cybersécurité et de participer à la formation d’agents publics en région pour défendre les systèmes en cas d’attaque. Par ailleurs, les tentatives d’intrusion subies par les hôpitaux ont eu pour conséquence de voir le budget dédié à la cybersécurité de ces derniers augmenter de 350 millions d’euros.
L’Etat a également décidé de favoriser la collaboration entre les différents acteurs de la cybersécurité en mettant en place un cybercampus. Ce dernier ouvrira ses portes à la Défense, dans la tour ERIA. Environ 800 personnes seront réunies dans cet espace de 20 000 mètres carrés, toujours dans le but de permettre le développement de solutions innovantes et souveraines. L’un des objectifs est par ailleurs de pouvoir à terme faire concurrence aux offres étrangères sur le marché international et tripler le chiffre d’affaires du secteur.
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Le dernier objectif de l’Etat est de voir doubler les effectifs de professionnels en cybersécurité d’ici 2025. Pour ce faire, il est prévu d’ouvrir plus de formations courtes pour les professionnels ainsi que davantage de masters spécialisés. Si tout se déroule comme prévu, ce sont près de 37 000 emplois qui verront le jour.
Dans le contexte actuel qui pousse à digitaliser toujours plus les postes de travail, la cybersécurité est un enjeu de taille. La France l’a bien compris, et a décidé de prendre les mesures adéquates. Le but est de renforcer la protection de ses systèmes tout en développant ses solutions pour finalement s’imposer sur le marché à l’échelle internationale.
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Chef de projet événementiel
Laura est Chef de projet événementiel chez Sysdream, membre de la division cybersécurité de Hub One. Très active et curieuse, elle adore tester de nouveaux sports et découvrir de nouvelles sensations ! Côté technologies, elle ne se sépare jamais de son fidèle smartphone qui l’accompagne au quotidien.
5 novembre 2020
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