Bus et Wi-Fi, une alliance encore timide
Présent sur les lignes de bus opérant de grandes distances, le Wi-Fi se fait encore rare dans les transports urbains. Etat des lieux en France.
S’installer dans un bus et surfer sur le réseau Wi-Fi offert par le transporteur n’est pas encore un réflexe. Et pour cause ! La mise à disposition de ce service reste encore embryonnaire en France. A Vannes, en Bretagne, une dizaine de bus sur la cinquantaine du réseau Kicéo propose du Wi-Fi à bord tandis qu’en Alsace, Val’Express, la ligne qui relie Colmar et la Vallée de Kaysersberg propose ce service depuis quelques semaines seulement.
Plus au sud, la régie départementale des transports des Bouches du Rhône a équipé la ligne Aix en Provence-Marseille en 2013.
En région parisienne, la RATP teste depuis cet été (et pour 6 mois) un service de Wi-Fi gratuit à bord des bus Roissybus, qui effectuent la liaison entre la capitale et l’aéroport Charles de Gaulle.
Le principal obstacle à l’installation de tels systèmes semble résider dans la brièveté des trajets, qui pour l’instant dissuade les opérateurs. Car pour les autocars inter urbains ou roulant sur de grandes distances, l’installation du Wi-Fi est beaucoup plus répandue. Filiale de la SNCF dédiée aux voyages entre les grandes villes européenne, iDBUS propose du Wi-Fi aux passagers, tout comme son concurrent Eurolines qui équipe petit à petit sa flotte.
En Europe, 2 lignes de bus de la ville de Lisbonne sont équipées de Wi-Fi. Mais le meilleur élève est la ville de Madrid, qui a équipé l’ensemble de son réseau de bus d’un service internet sans fil gratuit, qui s’est ensuite répandu dans les villes limitrophes. Mais en France, le bus connecté n’est pas (encore) pour demain.