La crise sanitaire actuelle nous a fait repenser nos méthodes de travail et notamment les outils que nous utilisons au sein de nos entreprises. En effet, nous avons récemment noté une forte hausse dans le développement et l’utilisation des solutions collaboratives cette dernière année.
Il s’agit d’outils permettant d’améliorer la productivité des équipes en travaillant de manière simultanée dans le but de réaliser un objectif commun. De ce fait, cela les amènent à se partager une quantité indénombrable de données, parfois sensibles. Ces outils peuvent se présenter sous différentes formes et proposer une multitude de fonctionnalités pouvant s’adapter à tout type de projet :
Nous en utilisons tous dans notre vie professionnelle, que ce soit pour envoyer nos courriels, rédiger des newsletters ou échanger avec nos collègues.
Nous partageons effectivement d’avantages de données, plus librement et plus rapidement ce qui augmente considérablement le risque de fuites de ces données. Nous ne les partageons pas qu’avec nos collaborateurs mais avec des prestataires et des clients. De plus, sur certains outils collaboratifs toutes ces données sont pour la plupart enregistrées sur leurs serveurs. Cela accroit le risque de voir les données sensibles de notre entreprise tomber entre les mains de personnes malveillantes.
Mais alors, comment sécuriser l’utilisation de ces outils collaboratifs ?
Tout d’abord, nous devons nous assurer que ces outils soient certifiés ISO27001. Il s’agit d’une norme reconnue mondialement qui atteste que l’entreprise ayant développé l’outil gère nos données de manière sécurisée. En effet, pour être certifiée ISO27001, l’entreprise en question doit se plier à certaines exigences. Elles doivent savoir identifier les menaces qui pèsent sur leur système d’information, maitriser tous les risques liés à leurs actifs, mettre en place des mesures de protection efficaces afin d’assurer l’intégrité des données en leur possession et faire évoluer de manière continue leur système de management des systèmes d’information afin de s’adapter à tout nouveau risque. Autrement dit, elles doivent assurer un niveau de sécurité optimal à toutes leurs parties prenantes.
Pour les outils collaboratifs cela permet de s’assurer que la gestion de nos données soient sécurisées et donc d’attester la fiabilité de notre fournisseur.
Cependant, le risque zéro n’existe pas. La principale faille de sécurité que nous pouvons rencontrer à la suite d’une utilisation d’outils collaboratifs sont les employés qui n’adoptent pas les bonnes pratiques. Il convient alors d’élaborer une politique d’utilisation de ces outils à communiquer au sein de chaque entreprise. En voici quelques exemples :
En s’assurant de la mise en place et de la vérification de tous ces éléments nous pouvons alors accueillir des outils collaboratifs au sein de notre société de manière entièrement fiable et sécurisée.
Assistante marketing et communication cybersécurité
Célia Arqué est Assistante Marketing et Communication en alternance chez Sysdream, la division cybersécurité d’Hub One. Elle adore sortir de sa zone de confort et dépasser ses limites en testant toutes sortes de sports, elle affectionne plus particulièrement la course à pied. En dehors de ses pratiques sportives et dès qu’elle a un peu de temps, elle s'amuse à inventer des plats. Son gadget préféré est sa montre Garmin qui lui permet de suivre l'évolution de ses entrainements.