Le vocal, tout sauf une voie de garage !
Largement déployée dans les entrepôts pour la préparation de commandes notamment, la reconnaissance vocale s’ouvre à d’autres champs d’application en dehors de la logistique.
Arrivées sur le marché français, il y a environ 10 ans, les solutions vocales ont d’abord équipé les plateformes de la grande distribution. Aujourd’hui, plus de 70% des centres de préparation de commande en sont équipés.
Le préparateur de commande porte, alors, à la ceinture, un terminal qui assure la communication via Wi-Fi, il reçoit ses instructions via un casque et dialogue directement avec le système d’information par l’intermédiaire d’un micro et d’un logiciel de reconnaissance vocale. L’avantage majeur de cette solution tient dans sa capacité à laisser les mains et les yeux libres à l’utilisateur. Deuxième atout, elle est parfaitement indiquée dans la collecte d’informations nombreuses et répétitives. Il n’en fallait pas moins pour la porter sur de nouveaux usages.
Le contrôle
Fini la checklist papier à cocher, bientôt un certain nombre de contrôle pourront se faire par la voix. La piste explorée en ce moment par les fabricants comme Honeywell avec ses solutions vocales Vocollect, est celle du contrôle technique de voitures. Le mécanicien suit alors la voix qui lui indique les points à vérifier, les niveaux à évaluer, etc… En fonction des observations du technicien, la voix s’adapte et propose un protocole de solutions et de réparations.
Ce nouveau média mis à disposition d’opérations jusqu’ici délaissées ouvre de nouvelles perspectives d’application sur un marché quelque peu stagnant. La richesse de ces configurations matérielles offre des ergonomies adéquates à de multiples contraintes métier. Aujourd’hui, la bonne voie, c’est la voix.
