Entre tradition et hyper innovation, l’agriculture 2.0 est en marche !

9 février 2017

Actualité

Avec l’arrivée des drones, des capteurs et de l’Internet des objets, l’agriculture et de plus en plus connectée. L’apport de tous ces dispositifs est multiple : elles sont de plus en plus précises et efficaces pour produire plus, et mieux. Et ces évolutions ne font que commencer ! D’après les estimations de BI Intelligence, le nombre d’objets connectés utilisés dans le monde agricole devrait plus que doubler entre 2016 et 2020, passant de 36 à 75 millions.

Les fermes d’aujourd’hui ne ressemblent plus aux fermes d’antan, et ce pour une bonne raison : elles sont de plus en plus connectées. L’usage des technologies n’est pas nouveau dans le monde agricole : depuis la fin des années 90, les tracteurs et moissonneuses batteuses peuvent se piloter en utilisant les GPS et données satellites pour couvrir parfaitement l’espace.

D’autres technologies plus récentes vont permettre à ce secteur de bénéficier de conditions encore meilleures. Par exemple, les tracteurs autonomes qui seront capables d’effectuer leur travail sans conducteur à bord, ou seront pilotables depuis un smartphone. Ces machines couvertes de capteurs, dont les tests se multiplient, ne sont déjà plus du domaine de la science-fiction. Mais c’est surtout le déploiement des objets connectés qui offre d’énormes possibilités. En installant des capteurs géolocalisés sur le terrain, il devient possible de mesurer l’acidité des sols ou leur teneur en eau, et donc de calculer au plus juste les apports à effectuer pour obtenir le meilleur résultat. Un gain à la fois économique et environnemental.

L’avantage de cette « agriculture de précision », est qu’elle permet d’agir très localement, et plus précisément à l’échelle d’une parcelle. C’est l’arrivée du « smart farming », autrement dit d’une agriculture intelligente.

 

Et le champ des possibles est très large ! Des drones (comme le EBee) survolant les exploitations permettent de capter en quelques instants l’état de maturité des récoltes et d’analyser la régularité de la pousse.

Pour les maraîchers, place au robot Anatis. Ce véritable assistant autonome peut être relié à un smartphone ou à une tablette, et il va assurer l’entretien des cultures par binage automatique (guidage des bineuses), tout en élaborant un rapport de synthèse pour mieux gérer les cultures.

Dans le secteur de l’élevage, des colliers connectés pour bovins, équipé de capteurs, peuvent enregistrer des informations sur la santé d’un animal, ou détecter une modification du comportement en matière d’alimentation, de rumination, etc. Elle envoi ensuite des alertes SMS à l’éleveur. Et selon l’entreprise OnFarm, la collecte quotidienne d’information liée à l’agriculture pourrait passer, de 190 000 points de données en moyenne aujourd’hui à plus de 4,1 millions en 2050.

La prochaine étape, sur laquelle travaillent déjà des entreprises, tient à l’utilisation des données collectées, autrement dit le Big Data. En se basant sur les historiques et sur des outils d’analyse, l’objectif sera de prédire les rendements ou la qualité des productions.

L’appui de ces nouvelles technologies ne sera pas de trop dans les années à venir. Selon la FAO, l’organisation des Nations Unies pour l’agriculture et l’alimentation, la production agricole devra augmenter de 70% d’ici 2050 pour nourrir une population mondiale toujours croissante.

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