Les stades de demain deviennent de véritables lieux connectés

21 juillet 2015

Analyse

La nouvelle génération d’enceintes sportives ne néglige plus le confort des spectateurs qui pourront bénéficier d’un réseau et de connexions dignes de ce nom. Pour interagir et partager leur expérience en direct, mais aussi utiliser une panoplie de services développés sur mesure.

Savez-vous que 8 des 25 lieux au monde les plus « checkés » sur Facebook sont des stades ? On y trouve pêle-mêle le Camp Nou de Barcelone, l’Eden Park d’Auckland en Nouvelle Zélande, le Staples Center de Los Angeles ou encore le Tokyo Dome au Japon. S’ils proposent souvent un spectacle de haute qualité, il y a en revanche beaucoup à dire sur la qualité de connexion offerte aux fans qui remplissent ces temples du sport. Et le sujet est encore plus criant en France, où la saturation des réseaux dans les stades est un réel problème. Qui n’a jamais voulu appeler ses amis, partager sa joie sur les réseaux sociaux lors d’une victoire, ou même avertir de sa simple présence lors d’un concert exceptionnel … pour se retrouver devant un réseau complètement bloqué ?

Ce tableau pourrait bientôt ressembler à de l’histoire ancienne car aujourd’hui, le modèle anglo-saxon du divertissement interactif dans les stades s’exporte en France. C’est décidé, en vue de l’Euro 2016 de football, qui se déroulera dans l’hexagone, le stade de demain sera un stade 2.0 : connecté, social et interactif.

 

Les stades américains en pointe de la technologie

A quoi ressemble un stade connecté ? Le Barclays Center, grand complexe omnisports construit il y a 3 ans à New York permet, via une application mobile dédiée, d’acheter des places et d’optimiser les trajets pour se rendre au stade (moyen d’accès réservation d’une place de parking). Le spectateur peut également commander en buvette directement via l’application et depuis son siège, ce qui évitera de perdre du temps dans une interminable fille d’attente à la mi-temps.

Le Cowboys Stadium, immense lieu de divertissement rebaptisé AT&T Stadium en 2009 propose lui des interactions avec les spectateurs sous forme de quizz et concours de pronostics : les gagnants remportent des prix et voient leur visage d’afficher sur les écrans géants du stade.

Et lors de la dernière finale du Superbowl, gigantesque show à la gloire du football américain,  les gestionnaires des réseaux (Wi-Fi et télécom) ont mesuré un trafic total de 12,79 téraoctets de données dans le Phoenix Stadium et aux abords du stade. Un chiffre à la hauteur de l’événement : c’est comme si la totalité des spectateurs avaient utilisé leur forfait internet mobile en une seule soirée. Les applications les plus utilisées ont été Facebook, Dropbox et Snapchat. Sur le réseau Wi-Fi, 25 936 terminaux ont été recensés sur les 70 000 personnes présentes.

 

Un marché français en pleine révolution

Les choses bougent en France, avec l’arrivée de nouveaux stades qui s’adaptent à ces standards plébiscités par les utilisateurs.
En mai, le tout nouveau stade de Bordeaux a été inauguré. Equipé d’un réseau Wi-Fi haute densité, il est le premier en France à pouvoir être qualifié de stade connecté, et va (enfin !) permettre de surfer sur le net, échanger sur les réseaux sociaux, envoyer des photos ou téléphoner sans encombres pendant un match.
En janvier 2016 ce sera au tour de Lyon et du Stade des Lumières, en cours d’achèvement, d’être connecté. Au programme : 300 écrans disséminés dans toute l’enceinte sportive, 500 bornes Wi-Fi couvrant jusqu’à 25000 connexions simultanées ainsi qu’un logiciel (Stadium Vision) qui permettra à l’ensemble des caméras du stade et de revivre les actions sous tous les angles possibles. Avec les galeries commerciales et les développements rendus possibles par une meilleure expérience utilisateur, le club lyonnais espère que son stade lui procurera des revenus annuels de 70 millions d’euros annuels d’ici 5 ans.

D’autres projets sont également prévus. Le stade de Toulouse cherche à trouver une solution pour équiper son stade en Wi-Fi. C’est également le cas pour le stade de l’Allianz-Riviera de Nice et à Paris, le PSG ne cache pas son envie de faire entrer le parc des Princes dans l’ère du stade 2.0. En clair, l’Euro 2016 promet d’être un événement connecté.

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Martial Delpuech
Martial Delpuech

Directeur Communication Externe et Marketing Opérationnel

Martial DELPUECH est Directeur Communication Externe chez Hub One. Dans la vie, il est passionné par les arts vivants comme le théâtre, l’opéra et la danse contemporaine. Il est fan de Sidi Larbi Cherkaoui qui représente à lui seul, un symbole de tolérance par le mélange des cultures, et Benjamin Millepied, qui symbolise la rigueur nécessaire pour pouvoir exprimer pleinement son talent. Son gadget technologique préféré : le web. C’est un vrai « internet addict » qui se connecte sur l’un de ses 3 ordinateurs, 2 tablettes ou son smartphone. Et pourtant ce n’est pas un tech !


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